Frederic Augris photographe

Frédéric Augris

Photographe

Né à Poitiers, je pratique la photographie depuis l’adolescence. A la fin des années 80, j’ai posé mon objectif tant sur les marches du festival de Cannes que sur les sublimes paysages de Bretagne. Photographe de presse, de mariage, de studio et enfin formateur en photographie, je suis également auteur de plusieurs ouvrages d’images. Mes oeuvres ont fait l’objet de plusieurs expositions et certaines d’entre elles ont été récompensées dans des concours, parfois internationaux. J’habite aujourd’hui à Nantes.

Mes livres

Mon histoire photographique

J’ai débuté la photographie en tant que professionnel, dans le milieu du cinéma… Photographier les stars, saisir des clichés à la volée ou posés : c’était une belle école. Même si, à l’époque, ces images n’avaient rien d’artistique, ou si peu… Ce qui comptait alors, c’était le sujet, bien plus que la forme. Je n’avais pas encore conscience que le sujet, en soi, ne suffit pas. Ce qu’il faut, c’est capter ce qu’il y a derrière. Si un photographe reste en surface, il n’est qu’un voleur d’images.

Philippe Noiret
Marie Laforêt
Ben Gazzara
Line Renaud
John Hurt
Timothy Dalton, Valeria Golino et le réalisateur Axel Corti
Anne Parillaud
Isabellla Rossellini, David Lynch, Laura Dern, Diane Ladd et Willem Dafoe

Pourtant, un soir à Cannes, en photographiant Nastasja Kinski de loin, à travers la foule, j’ai compris que la photographie ne servait pas seulement à montrer. Elle pouvait aussi exprimer autre chose : une chose impalpable, invisible à l’œil nu… Cette image est pourtant légèrement floue, mais peu importe : la star est là, sous les feux des projecteurs, lumineuse. Elle irradie la foule, qui n’a d’yeux que pour elle. Cette photo fut mon premier succès : on m’en a régulièrement demandé des tirages, et c’est probablement elle qui m’a poussé à poursuivre cette voie artistique alors que je n’avais que vingt ans.

 

Je préfère oublier ma période de photographe de presse, durant laquelle on m’avait clairement expliqué que la photographie d’art n’avait pas sa place dans un journal. Dont acte… Je me contentais d’appuyer sur le déclencheur et de faire de l’illustration. Une période qui m’a dégoûté de la photographie… Même si, parfois, au détour d’un reportage, il m’arrivait de signer quelques images sympathiques.

Les folles journées
Alain Bashung

Ce sont les photos de mariage qui me redonnèrent goût à cet art. Le couple n’attend pas simplement une image souvenir, mais une œuvre capable de conserver l’émotion et de voir, au‑delà des apparences, pourquoi ce moment est unique. Pour un photographe, c’est un véritable challenge…

seigner la photographie fut également une expérience valorisante et surtout riche de rencontres et d’échanges… L’occasion surtout de m’interroger sur le but de l’art photographique et sur la manière de dépasser les limites pour, quel que soit son niveau, réussir une photo. Mes élèves ne cherchaient pas à réaliser des images pour des musées, mais simplement à aimer ce qu’ils faisaient.

Aujourd’hui, je cherche encore à percer le voile et à capturer l’invisible qui se cache derrière. L’appareil photo est un outil magique, capable de révéler cette autre réalité ; encore faut-il savoir s’en servir. C’est ma quête actuelle. J’expérimente, je me lance des défis… Je cherche à repousser mes limites pour découvrir jusqu’où la photographie peut me mener. Une vaste Terra Incognita à explorer.

« Ce que je cherche, c’est l’ombre derrière l’évidence. » Sarah Moon

Récompenses

Plusieurs de mes photographies ont été récompensées dans des concours locaux, nationaux et internationaux. 

Prix du Jury - Catégorie Photographies de mariage. GRAND CONCOURS INTERNATIONAL DE LA PHOTOGRAPHIE 2013 - Photoviews

Ouest France 13 mai 2014